Phase 2
Le développement des attractions touristiques du village relai


L’Hôtel
Un hôtel en bois rond, simple mais accueillant offrant un niveau de qualité 4 étoiles, avec un garage sécurisé pour les motoneiges et VTT servira de point de départ pour les expéditions de motoneige, VTT, chasse, pêche et autres activités de plein air en lien avec l’Abitibi-Témiscamingue, le Parc La Vérendrye et le Nord-du-Québec.
Construit près de la 117 tout juste à côté des deux restaurants de la première phase, l’hôtel sera facilement accessible et visible de la transcanadienne. Les passants tardifs pourront donc s’y arrêter en cas de fatigue.
Ne contenant que 16 chambres et 4 suites, l’hôtel en lui-même peut difficilement être rentable. La règle du pouce dans l’industrie hôtelière parle d’un début de rentabilité avec 40 à 45 chambres avec un taux d’occupation d’au minimum 40%.Dans le cas présent au Lac Simon, nous projetons la construction et l’installation d’un Resort qui servirait de produit d’appel et constituerait la base de la destination touristique du Lac Simon.
Le Resort
Le complexe serait situé à l’embouchure du Lac Simon et de la petite rivière qui mène à la Rivière Louvicourt. Cette rivière présente un visuel intéressant d’un point de vue touristique surtout en hauteur.
Le complexe serait composé de :
8 chalets en bois rond de 3 chambres chacun (Les chalets seraient jouqués à 24 pieds au-dessus du sols).
6 unités hôtelières flottantes de chambre suites chacune (pouvant être utilisées sur l’eau ou la glace en hiver).
8 sites de glamping (installés sur des plateformes à 8 pieds du sol).
15 sites de nid d’aigle (un dôme de verre abritant une chambre rustique sur une plateforme à 36 pieds du sol, à la sime des arbres comme le font les aigles).
Kraken Management travaille au niveau international avec Carlson Wagonlit et ce type de produit serait assurément adopté non seulement à l’échelle nationale et mais également à l’échelle internationale. Avec l’équivalent de 59 chambres additionnés des 20 chambres de l’hôtel en bois rond de la zone désignée, nous obtenons 79 chambres disponibles pour la clientèle et potentiel beaucoup plus intéressant en termes de possible rentabilité.
Le produit devra être offert en formule tout inclus et offrir aux québécois et canadiens une alternative au destinations soleil qui sera très prisée en ces temps de pandémie. Bon planifié et construit avec minutie pour obtenir un produit touristique impeccable, ce Resort pourrait devenir une plaque tournante du tourisme nordique dans le nord-est canadien surtout avec le développement de la phase 5 du présent master plan.
Tout le complexe est construit en hauteur et offre des séjours aux clients dans la canopée (écosystème se situant à la sime des arbres et surexposé au rayonnement solaire).
L’accès aux différentes unités se feraient par un réseau de passerelles également suspendues. Le fait de suspendre la majorité des éléments n’a pas que l’avantage d’être intéressant d’un point de vue touristique mais également d’un point de vue environnemental. Le fait de ne pas établir les unités sur de lourdes fondations permet de garder un maximum de végétations et d’arbres intacts.
Le développement d’une première portion de rue
Une première section de rue de 200 mètres serait développée dans cette phase pour donner accès au centre de location de VTT et motoneiges et éventuellement à la section arrière de développement situé en arrière-ligne par rapport au power centre (station-service, deux restaurants et l’hôtel). Cette rue pourrait également mener directement au développement urbain prévu derrière la zone désignée. Un quartier qui pourrait d’ailleurs être composé de maison en bois rond.
Le centre de location de VTT et Motoneige
Comme le sentier de motoneige et VTT passe, de façon avantageusement stratégique, directement dans la zone désignée, ce créneau de développement touristique doit absolument être pris en compte dans le master plan.
Avec quelques installations très simples et une campagne de communication à travers le réseau des clubs de motoneiges et VTT du Québec, la zone désignée du Lac Simon pourrait devenir le point de départ de la majorité des expéditions des amateurs de l’Abitibi-Témiscamingue et du reste du Québec vers le parc La Vérendrye, et du reste du Québec vers l’Abitibi-Témiscamingue.
Le centre de location de VTT et motoneiges permettrait également d’accueillir des clientèles de l’extérieur du Québec et du pays, ou ceux du Québec qui ne désirent pas nécessairement déplacer leur propre machine ou qui n’en possède pas. Il permettrait également d’offrir des excursions découvertes aux personnes en vacances dans la région ou directement au Lac Simon.
Un service de déplacement de véhicule et remorque pourrait également être offert à ceux qui ne désirent pas faire une boucle et revenir à leur point de départ. Le service leur permettrait de faire leur expédition et retrouver leur véhicule et leur remorque à la destination finale. Le centre de location disposerait également d’un grand espace pour permettre aux membres d’expédition de laisser leurs véhicules et remorques sous surveillance pendant leur expédition. Des ateliers de réparation pourraient également servir cette clientèle.
Le centre d’informations touristiques
Le centre d’informations touristiques serait non seulement le point de départ d’un séjour au Lac Simon, mais pourrait également devenir une référence de promotion de toutes les activités touristiques autochtones du Nord-du-Québec.
Le centre d’informations touristiques aurait une forme architecturale typique de la nation algonquine. Sur la simulation, la forme présentée est un teepee, image à laquelle les gens font rapidement le lien avec l’univers des autochtones. Traditionnellement les teepees sont davantage rattachés aux peuples autochtones de l’ouest canadien et américains, cette forme devrait être utilisée ne serait-ce qu’à des fins communicationnelles. Une fois accroché, il sera temps de leur faire découvrir les véritables traditions algonquines et autres communautés des premières nations du Québec. Dans la réalisation du projet, des formes rappelant davantage les WIGWAM seront utilsées.
Les boutiques autochtones
Situées le long du chemin du Lac Simon, les boutiques autochtones (art, fourrures, produits de la nature, vêtements traditionnels…) seraient disposées dans deux bâtiments. Positionnée près du centre d’informations touristiques et du point de départ des expéditions de VTT et motoneiges, visibles de la 117 et accessibles à pieds par le « Boardwalk » (le sentier pédestre sur trottoir de bois) pour les clients de l’hôtel, ces boutiques seraient au cœur des souvenirs du passage des clients au Lac Simon.
Les sentiers pédestres
Quoique très accessoires, les sentiers pédestres en trottoirs de bois sont très importants non seulement dans l’aspect de développement touristique mais également pour la notion du nombre de personnes qui circulent dans la zone désignée. La marche est activité très pratiquée par grand nombre de personnes. Ces dernières sont sans cesse à la recherche de nouveaux décors ou nouvelles destinations pour mettre un pied devant l’autre. Des sentiers bien aménagés, suffisamment large et bien éclairés pour une circulation fluide et en toute sécurité pourrait bien attirer bon nombre de curieux. Il faut garder en tête que chaque personne qui découvrira la zone désignée, et les trésors qu’elle cache, en parlera à d’autres personnes de son entourage. Ça reste encore aujourd’hui à l’air des technologies, l’option de communication la plus efficace et à laquelle tous accordent le plus de confiance.
Les trottoirs de bois permettront aux clients de marcher sur le site peu importe les intempéries avant ou pendant leurs déplacements. Les passants pourront donc se dénouer les jambes en marchant sur les trottoirs de bois et découvrant ce que recèle la zone désignée. Un cadre idéal pour la consommation spontanée.
Les « Boardwalk » permettront également de développer une section de commerces dont l’accès principal sera justement ces sentiers de bois. Rappelons-nous que l’idée est de créer un cadre différent de ce que présente Val-d’Or ou le reste de l’Abitibi-Témiscamingue côté commerces et consommations.
Le sentier pourrait également être interprétatif et présenter l’histoire du Québec vu de l’angle des premières nations et n’excluant aucun fait historique qui aurait pour but de donner bonne conscience aux français, aux anglais ou aux différents gouvernements provinciaux et fédéraux qui se sont succédés au fil des siècles.